28 sept. 2011

La différence précède l'absence


Un mage m’a dis un jour «Il faut lire avant que d’être peureux de peur de se nourir sans avoir bu». Je crois qu’aujourd’hui j’en comprend enfin le sens. Laissez moi vous raconter pourquoi. Hier soir, alors que je marchai du coté droit, comme souvent, j’appercevais au loin  qu’apercevoir ne prends qu’un P. Intrigué, je m’approchais et tombais nez à nez avec une ligne de vêtement célèbre. En la remontant je découvrais que deux lignes de vêtement parallèles sont vouée à ne jamais se croiser. Rassemblant enfin les éléments de l’équation, j’en venais à la conclusion que l’imparfait se substitue très bien au passé simple et que la réciproque est fausse. 
Tout cela m’amène logiquement à parler de tout ce que je n’ai pas fait cette semaine : 
  • Aspirer la moquette
  • En coller une à Ivan lorsqu’au détour d’un croisement il m’a encore lancé «What’s up» et qu’encore une fois je ne sut comment répondre avec allure. (Il m’a tout de même fallu 4 ans en France pour réussir à répondre «ca va ?» à quelqu’un me demandant «ca va ?») 
  • Eviter le MacDonald’s au delà de 3h du matin.
  • Licencier Justin lorsqu’il m’a expliqué qu’il venait de regarder «Full metal Jacket» et que c’était chiant, qu’il ignorait que c’était connu, et qu’il ne savait rien de son réalisateur. 
  • Lire mes readings 
  • Aller faire du tir avec Alex pour la Monique somme de 60 balles les 100 douilles. J’ai finalement décidé que c’était là douiller trop pour si peu de balles à tirer. 
  • Crier merci au chauffeur en descendant du bus. C’est pourtant l’usage ici. 
  • Goûter les sushis 
  • Obtenir une plante carnivore dévoreuse d’insectes. Cette idée de Kacper m’enthousiasmait. Mais le fleuriste du campus n’avait hélas plus de «Venus flytrap», ou «Dionée attrape-mouche» en francais. Chou-blanc, donc. 
  • Manger ma chambre 
  • Eteindre la télé avant l’épilogue de l’émission «100 ways to die». Hier ils racontaient en image la mort de cette jeune fille qui, mécontente de sa poitrine, décida de se rendre chez un charlatan pour se faire implanter «the biggest tits of USA», selon ce dernier. Hélas, les poches artificielles étaient défectueuses, et lorsque deux semaines plus tard l’héroïne prit l’avion, ses seins s’enflèrent si bien qu’elle creva. Parce qu’ils crevèrent. Ou plutôt explosèrent, à en croire la reconstitution. Une histoire de pression de l’air. Tout marquis veut avoir ses pages... 
  • Sauver le soldat Ryan. Pourtant il le faut.
  • Me lever et quitter le match de Hockey sur glace parce que c’est un sport trop violent (ils se battent au minimum toutes les 7 minutes dans un match amical) qui va contre mes principes de respect, de partage, et d’entraide. 
  • Avoir des principes de respect, de partage, et d’entraide. 
  • Manger en une semaine plus que le nombre de fruits et légumes qu’il faudrait manger chaque jour. A moins que la sauce tomate d’une pizza ne compte comme un légume. 
  • Aller à l’entrainement de Quidditch. J’ai cours. 
  • Et 7 Teras
J’ai décidément tout pour m’entendre avec Justin. Après m’avoir expliqué hier que nous avons tous une «âme» parce que sinon «tout est permis», il m’a parlé d’économie pour me dire que ses idées sont «environ 100% les mêmes que celles d’Adam Smith. Pas d’Etat providence, etc...». Kacper m’a aussi raconté que dans leur collège de l’Alberta leur professeur de Science leur enseignait, lorsqu’il avaient 14 ans, que la terre avait été créée en 6 jours et que l’homme et toutes les formes de vie étaient apparues spontanément. Kacper s’était fait sortir de classe pour oser contester avec trop d’insistance ces propos. L’Alberta est une forme de Texas canadien en pire, si j’ai bien compris. 
Le campus possède un accélérateur de particules. Soit disant il faut être qualifié pour pouvoir jouer avec. Ils sont vraiment rigides dans ce pays. 
A la limite je peux concevoir qu'ils demandent 2 pièces d'identité pour entrer dans un bar, ou qu'il faille s'éloigner de 6 mètres de tout bâtiment pour être autorisé à fumer, mais pour un simple accélérateur de particules, franchement... 

J'avais oublié de vous faire part de ce voeu de bienvenue du meilleur goût de la part de KLM

18 sept. 2011

Solar bear


Rox et Rouky n’ont jamais vraiment été ma tasse de tisane (cette galère pour trouver une conjugaison correcte avec «Rox et Rouky» comme sujet singulier). Chaque fois qu’on le regardait j’étais deg parce qu’il y’avait la cassette de Jurassic Park à coté mais qu’on me disait que j’étais trop petit pour la voir. Ha. Mais aujourd’hui je savoure une revanche savoureuse. Haha. Oh oui. hahahahaha. OOOOOOh oui. HA HA HA HA HA. Oui oui oui.


Je peux aisément dénombrer sur les doigts d’un écureuils les chose que je rêve d’accomplir durant ma vie : Accéder à la fortune, accéder à la célébrité, monter une secte dans ces deux buts, et rencontrer un Grizzly. Et bien alors que je suis, selon l’INSEE, précisémment rendu au quart de mon existence, voilà que j’ai accompli un quart de ce programme. Car dimanche nous avons ascensionné la Montagne la plus proche de Vancouver, le long d’une randonnée caillouteuse et sauvage de 850 mètres de dénivelé. Au delà de l’effort court mais intense, nous avions accès depuis le chalet du sommet à un «Panorama» (Je m’inflige 3 coups de fouet à chaque usage de ce mot. Proftez-en donc, vous ne le reverrez plus beaucoup) magnifique sur la ville et la baie. Mais surtout, le sommet offrait un magnifique parc à Grizzlys, ou plutôt, comme le montre la photo, un «habitat de grizzly». Ces trois pauvres animaux étaient magnifiques dans leur enclos grand comme un terrain de foot. Même si d’après les gens présents, visiblement tous d’éminents experts en psychologie du Grizzly, «ils avaient l’air malheureux». «Ah oui c’est beau mais ils ont l’air tellement malheureux», «j’ai pris un café avec l’un d’entre eux tout à l’heure et il m’expliquait qu’il a un peu le blues, seul dans son enclos». Je rêve. Bref. La seule scène intéressante de Rox et Rouky est bien cette attaque terrifiante du Grizzly à la fin. Et bien elle ne me fait même plus baver désormais, et Rox et Rouky est définitivement un élément du passé.

L’enclos de ces pauvres ours était cerné de barrières électriques tout à fait similaires à celles de celui du Ty-rex. Dans Jurassic Park. Le film était d’ailleurs projeté l’autre jour sur un grand écran gonflable extérieur sur le campus. Un peu comme dans les films ou les couples mangent du popcorn dans une décapotable en regardant du cinéma extérieur. Tombant dessus par hasard, nous avons bien sûr assisté à la séance. Mieux qu’en VHS, je revis donc Jurassic Park au cinéma. Les frustrations s’envolent.


Mes cours ? L’un m’apprend le lien entre la productivité marginale d’un artisan fromager canadien, le cout marginal d’un producteur de vin américain (les deux existent, visiblement) et l’éventuel commerce qu’ils pourraient envisager d’entreprendre. Je ne désespère pas de commencer à percevoir l’intérêt pratique de la microéconomie à la fin du semestre. Mais c’est loin d’être écrit.

Un autre m’apprend pourquoi les démocraties se font pas la guerre mais pourquoi quand même elles sont condamnées à être enemies à jamais. Une personne d’origine ostensiblement indienne se permet de nous dispenser le cours. Je vous laisse en penser ce que vous voulez. Enfin quand même. Ca fait pas très sérieux. Mais bon...

Un troisième m’apprend ce qui s’est passé aux Etats-Unis entre l’arrivée de Christophe Colon (vous noterez qu’à cette époque, les indiens, on savait les tenir) et la défaite de John Kerry. Le cours est enseigné par Louis Blériot, qui n’a aucune expertise dans le domaine mais a exceptionnellement accepté de faire le déplacement donc on ne pouvait pas le refuser.

Un dernier cours m’apprend à raconter en espagnol à toute une classe quel est mon plat préféré et dans quel lieu je me sens particulièrement épanoui. Chacun dut apporter un artefact lui tenant à coeur et le présenter en hispanique à tout le monde. Inutile de dire que Marlouvchka nous a tartiné la biographie de sa grand-mère hongroise qui lui a offert ce bracelet, tandis que Zhao Peng nous balancait l’arbre généalogique de sa famille pour expliquer comment sa montre en or était arrivée là. Même dans les yeux du prof je crois avoir pu lire distinctement, en fin de séance, «rien à secouer».



La vie en colocation implique des sacrifices. Déterminé à respecter les conseils du manuel du bon colocataire, je me suis joint jeudi, comme souvent, à mes roomates pour regarder avec eux la télévision. Ils regardaient, pour rire, une émission de deux heures consacrée à déterminer qui du zombie ou du vampire est le plus mortel/fatal/efficace. Les agrégés en zombie du monde entier venaient témoigner contre les plus fervents spécialistes de vampire. Mais le coeur de l’émission résidait dans les expériences, qui consistaient par exemple à utiliser une machoire articulée mécanique reproduisant la force de morsure du zombie sur un mannequin (comprenant un circuit sanguin) pour voir en combien de temps il pouvait vider un vampire de son sang. Au bout d‘1H20 et 20 expériences, toutes les données sont insérées dans un simulateur informatique qui génère un grand nombre de combats pour savoir qui gagne. Et bien puisque ca vous démange la rétine, sachez qu’il faut un ratio minimum de 63 zombies pour 1 vampire si l’on veut que les zombies gagnent le combat. 63 ! Ne prenez pas ca à la légère, ca pourrait vous être utile un jour au bar PMU, si Philippe vous demande si vous connaissez la cote du zombie contre le vampire.




Ne vous inquiétez pas, nous avons eu vite fait de maitriser l'animal.


La marque de lessive que j'utilise ici



Je continue de poster par moment une ou deux photographies sur Picasa, le lien est de manière fixe sur la gauche de cette page sous le titre «album de photographies».


10 sept. 2011

Eveil Bancal

J’ai enfin l’impression d’avoir vu la misère en face ici, et je sens que ca m’a changé. Comme un éveil. L’air de rien, c’est pas innocent de voir tous les matins ces gosses qui pataugent dans la boue en étant prêt à s’étriper pour un grain de riz. J’ai l’impression d’être un peu ramené aux réalités, et de comprendre combien je suis chanceux moi, de vivre dans mon petit confort européen. Ici il faut se battre pour survivre, et je dis bien survivre parce qu’il ne s’agit pas d’autre chose. Je ne vois même pas comnent ils pourraient toucher à quelque chose proche de la sensation de bonheur dans ces conditions de vie. Ou plutôt devrais-je dire de non vie.

Ah non pardon, je suis au Canada. Avec le prix de mon livre d’espagnol, 14 jeunes Erythréens auraient tout le loisir de consommer des Veloutés de veau en crôute quotidiennement pendant 7 ans. Bien plus utile, un jeune européen pourrait au moins acheter 2 nouveaux jeux de Xbox. Comprenez donc que ce livre, épais de 200 pages, ne m’a couté que 166$. Comme le soulignait Arjun, un de mes professeurs, les éditeurs de textbooks sont vraiment des enculés.

Dieu merci, je ne paye pas si cher pour participer 2 fois par semaine à des séances de pipletteries en espagnol. Pas le genre de séance où on peut tomber sur une voisine de droite qui, lorsque le professeur demande dans quels pays d’Amérique Latine on a déjà été, répond Nouvele-Zélande. Enfin ca si, parce que ca s’est produit. Mais bon.


De ce fait, je renoncai à chercher de ce coté pour parvenir à un éveil mental. D’où notre initiative, en nous promenant dans le quartier de la misère et de la désintoxication de Vancouver, de faire un tour à l’antenne locale de l’Eglise Scientologue. Non qu’on la cherchait, mais qu’on l’a trouvée. Un amical professionel et éminent scientifique y proposait des tests de personalité cryptiques grâce à leur machine magique, celle qui a la même aiguille que les vieilles balances ou que les altimètres que l’on trouve dans tous les trains. Si l’aiguille part à gauche, vous êtes hostiles aux ganaches et vous méritez donc d’intégrer la secte. Si elle penche à droite, vous êtes sensible à la rhétorique des patissières et êtes donc condamné à ne pas accéder à la vérité. Quoi qu’il en soit, le test étant déjà occupé par une pauvre femme, nous avons dû nous contenter de parler à la dame de l’accueil qui nous a dit qu’il y’avait une Eglise scientologue en France, à Bruxelles. Voyant que nous n’avions pas le profil idéal et apprenant que Bruxelles était en Belgique, elle nous a gravement offert deux DVD sur la dianétique puis nous a lâchés. Encore raté pour l’éveil mental.


Quand j’ai raconté ca à Justin, mon colloc que je m’entends bien avec, il m’a parlé de ses convictions protestantes et a eu bien du mal à accepter les miennes. L’engrenage menant à une discussion d‘1H30 à 1H30 devant le Macdonalds du campus était fatal. Mais fort intéressant. Ce cher camarade ne pouvait concevoir qu’il n’existe pas «d’absolute good» et «d’absolute bad». Très américain quoi. Je vous laisse deviner que le point Godwin fut rapidement touché. Par sa faute. Quand même. Tu parles d’un éveil.


A propos de réveil, celui de ce matin fut difficile. Cet idiot a eu deux balles de match. Et l’enfoiré d’en face a eu besoin de faire le mariole pour que tout plante. Je peux te dire que c’est Ivan qui va prendre une avoinée si je le croise. (mon coloc, d’origine serbe). Et puis ici je vois ca en images, c’est bien plus dur encore que quand je me contente d’actualiser la page directs de l’Equipe.


Pour faire passer tout ca, j’entends bien en faire en vrai du sport. Au delà des 2h de patin que j’ai fait sur le terrible terrain de hockey du campus pour l’intégration et du brillant match d’ultimate auquel j’ai pris part, je me suis inscrit avec un ou deux accolytes au club de Quidditch de UBC. Comme le décrit très bien le représentant, «everything is the same as quidditch except you don’t fly». Inutile de préciser, donc, que les déplacements se font en courant avec un balai entre les jambes. Quant à l’engagement, il est tout naturellement assuré par Madame Bibine, qui refuse de rater le moindre match. Enfin, des bouteilles d’eau sont mises à disposition sur le terrain pour ceux qui ont souaffle. Tout cela éveille ma curiosité. Ce sport à l’air tout à fait merveilleux. J’ai aussi flirté avec le club de tennis, de handball, et l’immense gratuite piscine. Manquerait plus que je m’inscrive au club de randonnées et je deviendrais vraiment quelqu’un d’insupportable.


Pour le moment, aucun conflit horaire concernant les latrines n’est à signaler. (A vrai dire, tous mes colocs sont très sympathiques donc je ne suis pas pessimiste. Je me vois même déjà balancer à Kacper «eh kacper, get outta there, I’m full of poo and you’ve been here since the birth of my grandfather, little basterd»).




Madame Bibine, représentante officielle de la scientologie au barreau de Bruxelles et de Wellington.

Voici une première très courte sélection de photos. Je pars de l'idée que globalement ca n'intéresse personne, mais les quelques gens qui veulent pourront comme ca le voir sans que ca dérange les autres.

https://picasaweb.google.com/111168270641539729582/Vancouver?authkey=Gv1sRgCILszKvRlMaXMA

5 sept. 2011

La parade des matons-baveurs

Râ semble avoir décidé que la pluie n’avait aucune raison de se pointer dans l’immédiat. A de telles journées caniculaires doivent répondre des comportements adaptés. Le campus propose à ses abords des plages qui, d’un premier regard feraient aisément croire que Vendredi se cache derrière un arbre avec une masse d’arme en noix de coco. Un sentiment renforcé par le fait qu’il s’agit d’une plage nudiste, la première et la seule de Vancouver. Et come nous l’a dit Vanouchka, la guide qui nous a fait visiter Vancouver du haut d’une Tour panomarique, on y trouve une population essentiellement quinca ou sexagénaire. Bref, je vous laisse imaginer l’attrait du spectacle. Non parce que pour le reste la plage est vraiment magnifique de sauvagerie. Il y’a d’ailleurs des troncs dessus. Comme sur toutes les plages. Ca semble être une coutume incoutournable ici. On peut s’en servir, soit pour s’adosser, soit les manger en churros géants.

J’en profite pour offrir un petit extra aux passionnés d’urbanisme des flux. Figurez vous que Parmenka nous a aussi expliqué ce qui fait de Vancouver une ville si typique, à savoir que 70% des buildings du centre sont des building résidentiels. RESIDENTIELS. J’imagine que vous en mesurez l’implication. C’est tout bonnement phénoménal. Ca met à terre tous les archétypes de CBD vides le soir que des générations de profs de géographie incompétents se sont appliqués à nous inculquer. J’espère que vous comrpenez l’ampleur du désastre.


Avec tout cela je n’ai toujours pas aperçu de Coyote. En revanche les raccons sont apparament monnaie coulante sur le campus. C’est comme ca qu’est ce qu’on appelle les ratons laveurs. Et ils sont hostiles. En d’autre terme, les élèves ici se livrent à une guerre acharnée, consistant à leur courir après à toute alure dès qu’ils en voient un. Il ne s’agit néanmoins pas de sous estimer ces procyonidae. Habiles, fourbes, mesquins, ils ne pensent qu’à plonger leurs dents dans nos poubelles pour grignoter des bouteilles d’huile ou autres piles alcalines. Ils fomenteraient également un coup d’Etat pour placer l’un d’entre eux sur la chaire du président de l’université.

Les colocataires sont des gens. Le canada. Parce que. Hein. Bon.

Soit 5 étudiants nommés Chun Wai Wong, Ivan Jovanovic, Kacper Warzynsky, Alexander Wuolle, et Justin Lawrence, quelle est la probabilité pour que ces 5 connards partagent la même nationalité ? On s’en fout mais en tout cas c’est le cas. Ils sont tous pleinement canadiens. Oh bien sur quelques origines. Mais tout de même. Mais sympathiques. Kacper est toujours aussi resident advisor, et animait d’ailleurs le Ice Cream Meeting de ma tour hier, empiffrant tout le monde à coup de jeux de colonie de vacance destinés à être «Icebreaker». On a donc mangé des glaces en mettant son coude dans le dos du genou de notre voisin. De vraies olympiades. Déjà hâte au barbecue résidentiel de ce soir du coup.


Je développerai d’avantage le sujet par la suite mais les canadiens ont une foutue passion pour le respect qui m’agace légèrement. Je ne reviendrai même pas sur les 12 conférences auxquelles qu’on a assisté pendant notre intégration et qui étaient chaucne un plagiat détérioré de la précédente nous expliquant comment c’était normal de pas avoir d’amis et comment il faut parler aux gens pour s’en faire et s’ouvrir à tous et parce que je sais pas si vous le savez mais on a tous quelque chose à apporter à la commmunauté. Mais il me semble parfois qu’ils ont atteint ce stade contre-productif de la tolérance, de la prévention, de l’ouverture, qui devient en réalité stigmatisant et enferme les gens dans une auto-perception qui leur suffit. Bref. J’en reparlerai.


Du fait même de cette particularité urbanistique, Vancouver est une ville plutôt agitée à la nuit. Les bars y sont spacieux et amusants, Granville Street est un long Time Square en moins bien mais en mieux, et les grosses vomissent en Mini-Short sur le rebord des trottoirs. On y a été avec des pitchers sur de grnads canapés de cuir, consommer des hollandaises marrantes et un grand allemand et d’autres gens.


Le Macdonald’s du campus est ouvert 24h/24. MAis les canadiens dinent plutôt à 18h. Mais Ivan m’a donné la permission de manger quand je le souhaitais. «ENcore heureux», ne lui ai-je pas dit.



Hostiles.

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