5 sept. 2011

La parade des matons-baveurs

Râ semble avoir décidé que la pluie n’avait aucune raison de se pointer dans l’immédiat. A de telles journées caniculaires doivent répondre des comportements adaptés. Le campus propose à ses abords des plages qui, d’un premier regard feraient aisément croire que Vendredi se cache derrière un arbre avec une masse d’arme en noix de coco. Un sentiment renforcé par le fait qu’il s’agit d’une plage nudiste, la première et la seule de Vancouver. Et come nous l’a dit Vanouchka, la guide qui nous a fait visiter Vancouver du haut d’une Tour panomarique, on y trouve une population essentiellement quinca ou sexagénaire. Bref, je vous laisse imaginer l’attrait du spectacle. Non parce que pour le reste la plage est vraiment magnifique de sauvagerie. Il y’a d’ailleurs des troncs dessus. Comme sur toutes les plages. Ca semble être une coutume incoutournable ici. On peut s’en servir, soit pour s’adosser, soit les manger en churros géants.

J’en profite pour offrir un petit extra aux passionnés d’urbanisme des flux. Figurez vous que Parmenka nous a aussi expliqué ce qui fait de Vancouver une ville si typique, à savoir que 70% des buildings du centre sont des building résidentiels. RESIDENTIELS. J’imagine que vous en mesurez l’implication. C’est tout bonnement phénoménal. Ca met à terre tous les archétypes de CBD vides le soir que des générations de profs de géographie incompétents se sont appliqués à nous inculquer. J’espère que vous comrpenez l’ampleur du désastre.


Avec tout cela je n’ai toujours pas aperçu de Coyote. En revanche les raccons sont apparament monnaie coulante sur le campus. C’est comme ca qu’est ce qu’on appelle les ratons laveurs. Et ils sont hostiles. En d’autre terme, les élèves ici se livrent à une guerre acharnée, consistant à leur courir après à toute alure dès qu’ils en voient un. Il ne s’agit néanmoins pas de sous estimer ces procyonidae. Habiles, fourbes, mesquins, ils ne pensent qu’à plonger leurs dents dans nos poubelles pour grignoter des bouteilles d’huile ou autres piles alcalines. Ils fomenteraient également un coup d’Etat pour placer l’un d’entre eux sur la chaire du président de l’université.

Les colocataires sont des gens. Le canada. Parce que. Hein. Bon.

Soit 5 étudiants nommés Chun Wai Wong, Ivan Jovanovic, Kacper Warzynsky, Alexander Wuolle, et Justin Lawrence, quelle est la probabilité pour que ces 5 connards partagent la même nationalité ? On s’en fout mais en tout cas c’est le cas. Ils sont tous pleinement canadiens. Oh bien sur quelques origines. Mais tout de même. Mais sympathiques. Kacper est toujours aussi resident advisor, et animait d’ailleurs le Ice Cream Meeting de ma tour hier, empiffrant tout le monde à coup de jeux de colonie de vacance destinés à être «Icebreaker». On a donc mangé des glaces en mettant son coude dans le dos du genou de notre voisin. De vraies olympiades. Déjà hâte au barbecue résidentiel de ce soir du coup.


Je développerai d’avantage le sujet par la suite mais les canadiens ont une foutue passion pour le respect qui m’agace légèrement. Je ne reviendrai même pas sur les 12 conférences auxquelles qu’on a assisté pendant notre intégration et qui étaient chaucne un plagiat détérioré de la précédente nous expliquant comment c’était normal de pas avoir d’amis et comment il faut parler aux gens pour s’en faire et s’ouvrir à tous et parce que je sais pas si vous le savez mais on a tous quelque chose à apporter à la commmunauté. Mais il me semble parfois qu’ils ont atteint ce stade contre-productif de la tolérance, de la prévention, de l’ouverture, qui devient en réalité stigmatisant et enferme les gens dans une auto-perception qui leur suffit. Bref. J’en reparlerai.


Du fait même de cette particularité urbanistique, Vancouver est une ville plutôt agitée à la nuit. Les bars y sont spacieux et amusants, Granville Street est un long Time Square en moins bien mais en mieux, et les grosses vomissent en Mini-Short sur le rebord des trottoirs. On y a été avec des pitchers sur de grnads canapés de cuir, consommer des hollandaises marrantes et un grand allemand et d’autres gens.


Le Macdonald’s du campus est ouvert 24h/24. MAis les canadiens dinent plutôt à 18h. Mais Ivan m’a donné la permission de manger quand je le souhaitais. «ENcore heureux», ne lui ai-je pas dit.



Hostiles.

http://www.metacafe.com/watch/739905/racoon_steals_carpet/

Hostiles

1 commentaire: